Plus d'un tour dans sa manche *Terminé*

Pas faim, après une journée pareille ? Je haussais un sourcil. La situation lui coupais l’appétit plutôt…Quand il répondit à ma question, je murmurais un nom qui n’avait pas franchit mes lèvres depuis longtemps…

-Azaziel…Je me demande bien ce qu’il escomptait en te faisant le transmetteur de cet objet. Il ne symbolise plus rien pour moi. Garde-le si tu le désires. Je suppose qu’il n’aura pas s’empêcher de palabrer…Tu sais donc pourquoi elle n’a plus de valeur à mes yeux. Conserve-la pour te souvenir de leur hypocrisie et de leurs paroles mielleuses…

Quand je le vis frissonner et prendre sa forme de nephilim, je m’inquiétais et m’approchais pour prendre ses constantes. Ils m’en avaient fait quoi de mon neveu pour qu’il soit dans cet état ? La terre tremblait légèrement, et une crevasse apparue non loin de nous, laissant apparaître de la lave pour le réchauffer. Je m’allongeais près de lui, les bras repliés sous la tête, pour lui apporter un peu plus de chaleur. Le punir…

-Je réfléchis encore à oui ou non t’attacher à ton lit pour ne plus m’inquiéter de ton sort. Mon sang n’a fait qu’un tour en lisant ta lettre. Explique-moi pourquoi tu dis ne pas te sentir aimé ?

Je gardais le silence à sa question, cherchant mes mots.

-Pourquoi dis-tu qu’il ait peur ? Ton père est quelqu’un de courageux. Je suppose…qu’il ressentirait quelque chose, mais je n’en suis pas sûr. Ses humeurs sont changeantes…Mais il m’a recueillis, alors je suppose qu’il doit tenir un peu à moi qui suis son frère…Ai-je répondu à ta question ?

J’éternuais en écoutant sa réponse avant de hocher de la tête et de finalement porter la croix à mon cou, je la garderais, puisque c’était celle d’oncle Astaroth. Finalement il fit trembler la terre et ouvrir une crevasse pour me réchauffer alors qu’il se couchait à côté de moi et que je me collais, avec une certaine distance sinon j’étais mort, à lui pour avoir un peu plus de sa chaleur. Finalement Astaroth me dit… qu’il avait eu… peur pour moi? Puis il me posa une question, je me renfrognais plus sur moi-même en disant

- L’enfer ne m’aime pas… je suis renier de tous et chacun, et vous êtes énormément sévère avec moi… je suis seul la plus part de mon temps, confiner avec moi-même… je… je me dis par moment que de me donner la mort pour revenir en démon à part entière serait une meilleurs idée… ils me détesteraient moins…

Finalement il me demanda pourquoi j’avais dit que père avait eu peur, par le passé… et il me demanda si il m’avait répondu et je hochais de la tête en disant que oui… Finalement je lui dis qu’Azaziel me dit qu’il aurait été incapable de me tuer et qu’il souleva qu’un certain Michaël, ne le pourrait pas d’avantage, et que ce dernier, du fond du cœur, regrettait amèrement avoir suivis les ordres de Dieu. Mais je n’en dit pas plus, sentant sa colère arriver je me tu et me remis en petite boule en disant que j’avais froid, que je voulais retourner en bas… je fus pris encore de quelque frisson avant de fermer les yeux, trop épuise, j’avais besoin de dormir.

Je grognais à l’éternuement : cet idiot m’avait attrapé un rhume on dirait bien ! Je le laissais m’approcher pour chercher de la chaleur corporelle, avant d’expirer lentement, puis inspirer tout aussi doucement.

-Les autres, tu fais comme moi, et tu les emmerdes ! Tu ne vis que pour toi, ton existence ne leur appartient pas, ils ne sont pas tes parents, même tes demi-frères et sœurs. Après tout, tu as les flammes bleues de ton père, pas eux. C’est de la jalousie tout simplement. Si tes cours avancent bien, je verrais à la fin de ce mois à commencer à t’enseigner. Sinon…dois-je vraiment te rappeler ton rang ? Si un t’ennuis, tue-le, tu en as le droit ! Impose ta position. Tu n’as pas à te faire aimer, mais craindre et respecter. Et ne songe pas à te suicider : tu n’es pas un humain, mais un nephilim. Si…tu venais à mourir…ma gorge se fit sèche…Tu irais dans la grande noire…Pas de transformation en démon pour toi…Alors n’y songe plus je te prie.

J’écoutais ensuite ses explications sur leur discussion. Azaziel incapable de tuer ? Belle information, bravo ! Et Michaël aussi ? Encore mieux…nous avions de vieux comptes à régler, songeais-je en serrant les poings, avant de perdre le contrôle tandis que Nura s’endormait de fatigue. Tant mieux pour lui, il ne verrait pas ma colère…Regretter ? Regretter amèrement ? REGRETTER AMEREMENT !!!!!!!!!!!!!!! CE N’ETAIT PAS LUI QUI PLEURAIT SA FEMME ET SON FILS DEPUIS PLUS DE 2000 ANS !!!!! QU’IL NE ME PARLE PAS DE REGRETS !!!!!!!!!!!

On pouvait entendre le fracas des rails se tordre tandis que je me levais pour m’éloigner un peu du Prince. Je ne voulais pas le blesser, c’était la seule pensée logique qui m’animait encore. Ne pas blesser le fils de mon frère, ne pas lui faire subir la même douleur, ne pas lui faire connaître la même perte. Une fois suffisamment éloigné, je hurlais le nom d’Azaziel, le maudissant. Il ne pouvait pas me laisser en paix le sale cancanneur ! Je hurlais ma rage, ma colère, mon désespoir, faisant trembler la terre, brisant le sol à poings nus, faisant jaillir la lave, alors qu’un îlot de calme entourait l’endroit où reposait Nura.

J’entendis la rage de mon oncle mais j‘étais profondément endormis, figer sur ses paroles… je sentais pourtant que j’étais au calme et en sécurité… mes rêves demeurait cependant agité… je voyais des crocs, des écailles avec de petit yeux rouge, entouré de mes flammes bleus. J’entendis la chose expiré de l’air en grommelant, faisant vibrer sa gorge dans un fort son. Je regardais les yeux rouge étincelant alors que la gueule entre ouverte laissait échapper des flammes, et finalement il ferma sa gueule, éteignant les flammes enlevant tout chaleur, il se leva tourna la tête et figé, alla pour me manger mais je me réveillais en hurlant et en sueur… entrain de flamber. Je m’étirais et baillait en sortant de l’abri avant d’entendre un ange messager passer a tout vitesse… hum Astaroth se ferait un malin plaisir à le poursuivre, du moins je me disais une telle chose puisque autour de moi c’était que de la lave, des crevasse et des volcans. Au moins je n’avais plus froid, je m’étirai en me grattant le ventre, cherchant mon oncle… mais je ne l’entendis pas… Je m’assis au sol et chercha mon sac du bout des doigts pour le sortir et fouiller dedans en sortant un fruit que je n’avais pas mis moi-même dedans, une poire, qui semblait juteuse. Je la portais à mes lèvres et croqua avant de tiquer, elle était plus que délicieuse! Aux anges, littéralement, je mangeai le reste de la poire en émettant des petit sons alors que le jus de la poire coulait sur mes lèvres et que ma queue se tortillait.

Je laissais ma rage s’infiltrer dans le sol comme une gangrène, faisant jaillir la lave, laissant le sol se briser. Je voyais peu à peu le paysage se teinter de rouge et de roches brisées ou en fusion. De la vapeur s’élevait de cet ensemble, et personne ne venait. Ils étaient lâches, couards…Oser le dire, le penser ! Lui qui avait fuit devant Père, qui avait abandonné son amie, rejetant ce cœur et cet amour dont Il nous avait laissé disposer. Hypocrite parmi les hypocrites. Qu’il ose me demander son pardon, ce serait drôle…Surtout s’il n’osait lever la main pour frapper. Car moi je n’hésiterais pas.

Quand j’entendis un battement d’ailes, je fis lever la lave comme des geysers. Le tir au pigeon angélique pouvait être divertissant. J’essayais de l’attraper, de le fatiguer, de le faire tourner en rond, de le faire tomber pour lui arracher ses ailes dont il était si fier. Ma peau fumait, mes vêtements de lin partaient en lambeau mais je n’en avais cure. Je voyais trouble, et commençais à sentir les effets physiques de ma colère, mais j’avais une rancune vieille de 2000 ans à assouvir. Je lui criais :

-Dis à Michaël ou Azaziel qu’ils viennent se moquer de moi face à face, je n’ai pas peur d’eux !!!!

J’écoutais Azaziel et dodelinait la tête les bras croisé mécontent, on avait le prince noir avec nous, et lui la laisser tout bonnement partir?! Nous aurions pu le garder et le faire vivre comme un humain, sans qu’il fasse des ravages comme son père, mais Azaziel a jugé bon de le laisser filer?! Je me demandais encore pourquoi d’ailleurs. Je soupirai en secouant la tête, la terre quand elle trembla, légèrement une première foi, mais quand elle trembla de nouveau et se mit à cracher de la lave je me dis qu’Astaroth était trop, en colère, quand un ange messager aux ailes brûler vint me voir je soupirais encore en secouant la tête… Dans de tel cas, c’était à moi de répondre à Astaroth, bien entendu et je regardais Azaziel en disant,

- Tu es un monstre…

Il sourit en relevant les épaules et je partie, habiller comme j’étais habiller tous les jours, je marchai plusieurs heures avant de me rendre ou se trouvait Astaroth, je pus voir pour la première fois la tête du fils de Lucifer… il lui ressemblait trop à mon gout et je me tournais vers Astaroth sans franchir la ligne chaude en disant

- Je suis là Astaroth! Qu’est-ce que tu me veux? Tu sais que je n’ai pas envies de me battre… ni contre toi, ni contre aucun des seigneurs, j’en ai assez de me battre, j’en ai assez de cette guerre, prenez l’Assiah si cela vous chante, mais ce ne sera pas moi qui gagnera la guerre mais les hommes, avec la seul force de leur volonté! J’ai autre chose à faire en ce moment, je n’ai pas le temps de m’occuper de toi alors fait vite!

Je n’avais pas plus le gout de me mettre en colère et de flamber…

J’attendis à mon goût trop longtemps, bien trop longtemps sa venue. Quand enfin il paru, je l’écoutais parler, et au fur et à mesure qu’il énonçait des mots, ma colère se renforçait. Comment osait-il me parler de la sorte et sur ce ton…Et moi, j’avais envie de me battre, j’avais envie de le voir enfin mort et enterré, ce misérable qui osait regretter. Ce couard qui n’avait pas osé suivre les élans de son cœur. Je lui crachais tout cela au visage, lui hurlant dessus :

-Je te maudis ! JE TE MAUDIS !! Toi et tes regrets ! Il est beau l’ange guerrier, à regretter d’avoir assassiné deux innocents ! JE TE HAIS !!!!!!!!!! VOLEUR !! Tu m’as pris mon bonheur, et deux milles ans après tu regrettes amèrement. Tu n’es qu’un lâcheeee !!!!!!!

Je me moquais de mes muscles hurlant de douleur et tremblant, de ma vue floue, et de ma voix enrouée à force de crier et de le vilipender. Tout ce que je voulais et souhaitais, c’était voir son sang abreuver ma lave.

-Si dans ta vie, à un moment, tu as besoin de laisser la colère parcourir ton cœur et tes veines pour affronter une situation, je te refuserais cette colère, tiens le toi pour dit. Et mes malédictions n’étaient pas à prendre avec le dos de la cuillère, il le savait. Et sur ces paroles, le lui lançait Leimos dessus.Il ne voulait peut-être pas se battre, mais pour repartir, il y serait bien obligé. J’étendis mes ailes, sur le qui-vive, prêt à toute éventualité.

Je l’écoutais en soupirant et évita Lemios de justesse quand il me le balança directement sur la gueule. Je soupirant avant de dire

- Traite moi de tout ce que tu veux Astaroth, mais sache le, je n’avais pas le choix. Si je ne l’écoutais pas ce n’était pas l’enfer pour moi, si ça aurait été cela je ne l’aurais pas écouté… c’était le purgatoire, directement! Je n’aurais plus eu d’âme Astaroth. Entre ce que j’ai dû endurer pour avoir assisté au bucher et l’enfer, j’aurais préféré l’enfer! Je n’ai plus que deux de mes frères maintenant… je ne fais pas que regretter Astaroth, j’ai détruit ta vie et ton existence j’en suis conscient, mais si je meurs il n’y a qu’une place ou je vais aller… alors je ne mourrais pas pour réparer mes erreurs, cela ne servirais a rien. Prend l’enfant avec toi et part, tu es épuisé et à bout de souffle, je ne veux pas me battre contre toi…

Je soupirais et tourna les talons, je n’avais absolument rien à faire ici… rien du tout… finalement je m’arrêtais en disant…

- TU crois que nous suivons encore Dieu présentement? S’il te reste encore un semblant de logique dans ta tête en ce moment, tu vas comprendre… comprendre pourquoi je ne me mets pas en colère, pourquoi je suis là, pourquoi je ne pourrais tuer Nura… et aussi savoir si oui ou non nous suivons encore ses règles stupides. Prend l’info comme cela te chante, pour te redonner un regain de colère me détester d’avantage peut être… fait ça comme bon t’en semble… mais ne viens plus ici… On a pas construit les villes pour vous faire la guerre, seulement pour offrir un lieu sécuritaire pour les humains qui n’ont rien fait.

Je me retournais de nouveau, lui faisant entièrement dos et commença à partir.

Je secouais la tête à ses propos infects.

-L’on a toujours le choix quand il s’agit de ne pas tuer des êtres innocents, murmurais-je, me remémorant le sourire radieux de Miel dans les champs de blé, et le rire d’Aaron quand je le prenais dans mes bras pour voler, sous les yeux inquiet de sa mère. Toujours…

J’écarquillais soudain les yeux, à ses paroles suivantes. Il n’était pas en train d’insinuer que…Mes yeux bleus devinrent encore plus froids et plus durs si c’était possible. Non seulement il me tournait le dos, mais il osait me dire cela à moi…Ce serait son suaire…Mes vêtements partaient en lambeaux, asséchés par la vapeur qui sortait des pores de ma peau, tandis que la terre se calmait, comme si l’on était dans l’œil d’une tempête. Un calme qui préfigure un cataclysme, aucun bruit, au point que votre propre respiration vous semble assourdissante et angoissante. Quand je parlais, ma voix avait un timbre rauque et rocailleux, qui n’augurait rien de bon :

-Toi, et toute ta clique à plumes, tenez-vous le pour dit, vous êtes des hypocrites à qui je ne pardonnerais jamais ! Prétentieux qui vous moquez du monde et voulez ensuite vous poser en donneurs de leçons. Je regardais Nura, et sa présence seule arriva à me calmer : si je disjonctais totalement, de un je risquais de le tuer, et de deux il ne prendrait plus mon conseil au sérieux à propos de la maîtrise de soit. Prenez dorénavant garde à vos femmes et à vos enfants, car je vous les arracherais. Quant à vos villes, nous les raserons de la surface d’Assiah. Les hommes sont des êtres impurs, des barbares qui ne savent que détruire, leur propre mère la Terre en premier ! Je tombais à genoux de fatigue, Leimos me servant d’appui. La vengeance Michaël, je ne vis que pour cela…Dis-je en le regardant partir…

Quelques minutes plus tard, un peu reposé mais toujours faible, je marchais jusqu’à Nura.

-As-tu pu te reposer ?

J’écoutais Astaroth sauter un fusible ensuite je senti, une grande puissance et je palis me cachant presque par le petit abri de fortune de mon oncle. Ensuite il parla, l’ange parla et ce fit appeler Michaël. C’était donc lui l’archange des archanges. Mes muscles tremblais, mais il semblait si froid, si sec… J’écoutais leur échange… mais ne suivais pas tout, pas entièrement tout. Mon oncle essaya de l’attaquer, au bruit de Lemios qui scindait le vent, mais l’ange ne sembla pas répliquer… Les paroles de rages me firent peur, quand il les dit, les dernières paroles, j’entendis l’archange s’arrêter… Je comprenais ce que Azaziel m’avais fait, il m’avait permis de sentir les sentiments et ressentiments des autres et je déglutis… il semblait si triste, si désolé… Mon oncle m’avait parlé du néant il y a peu… et maintenant c’était l’archange qui disait que c’était lui qui irait, dans le purgatoire. Finalement l’ange partie, et j’avais l’impression qu’autour il y avait un énorme vide… Puis mon oncle me demandais si je m’étais repose, une fois que je ne senti plus l’ange je me précipitai vers mon oncle et remarqua qu’il était à genoux au sol. Je le tirais, du mieux que je pouvais, vers l’abri en lui disant de ce reposer sinon ils ne pourraient jamais retourner en enfer. Et je l’aidais à boire en disant que je m’étais reposé, mais que je voulais rentrer, et si lui n’allais pas mieux, je ne pourrais pas rentrer…

Je me défis de la prise de Nura rapidement, son contact trop étouffant pour moi, et je ne supportais de toute manière pas les contacts. Je refusais de boire. Mon corps était trop chaud, l’eau serait évaporée avant d’être arrivée à mon estomac. D’ailleurs je m’écartais un peu plus : je continuais de dégager de la vapeur, et je craignais de lui brûler la peau.

-Je suis reposé, dis-je d’une voix métallique, tellement mes cordes vocales me tiraient.

Je m’entaillais un poignet, puis laissais le sang couler et prononçais la formule pour ouvrir un portail. D’un effleurement des doigts, je le guidais vers ce dernier, avant de me détacher de lui. Nous étions devant mon château, et à peine vus des gardes vinrent nous aider. Je fus guidé dans ma chambre, et Nura dans une adjacente, où nous reçûmes des soins. Je demandais à ce que mes portes restent ouvertes, et étendu sur mon lit, à peine vêtu d’un short, je réfléchissais à la situation. Je ne pourrais dormir tant que je n’aurais pas trouvé une solution, quelque chose à faire, et…j’avais une punition à trouver pour Nura. Puisque l’inactivité semblait lui peser pendant ses punitions, je trouverais l’inverse total…Il y avait toujours de quoi faire aux Enfers pour qui cherchait du travail.J’appelais un serviteur, qui vint rapidement.

-Transmettez ce message au Prince Nura : quand il sera bien reposé, dîtes-lui de venir me voir. Qu’il prenne son temps, je ne veux pas voir quelqu’un à moitié reposé en face de moi, je le veux frais et bien dispos quand je lui parlerais.

Je m’enfonçais à nouveau dans les oreillers alors, le laissant disposer, tandis que je buvais du thé chaud à la limite du bouillant, afin de pouvoir me réhydrater.

Mon oncle me repoussa en disant étouffer et j’aurais protesté si je ne le craignais pas! Finalement il s’entailla de la peau je l’entendis se déchirer pour il me montra le chemin et on me prit sous une tutelle… les serviteurs d’Astaroth et on me mena dans une chambre. On soigna mes blessures et finalement on me dit de me reposer, mais peu de temps après un serviteur vint me porter un message de mon oncle et je hochais de la tête comme quoi j’avais compris. Puis je me recouchai dans les couettes en les montant jusqu’à mon nez endormis en petite boule avec un sommeil très agité… Les serviteurs n’était pas habitué à s’occupé de moi, puisque c’était ceux d’Astaroth donc plusieurs demandait à mon oncle si j’allais bien, mes gémissements et mes toussotements ne cessant de les alarmer au deux minutes. Mes cauchemar, habituellement supportable était devenu pire qu’avant, j’y réagissais onc en conséquence… Je dormis plusieurs dizaine d’heure pour me réveiller que plus tard, en voyant des serviteurs différent, l’incompétence mon oncle détestait cela, donc surement que les serviteurs trop affoler avait été tué. Je prie de quoi manger et fini par aller voir mon oncle, tremblant j’étais devant la porte, je ne connaissais pas les lieux, je risquais de me faire mal, de plus je craignais la colère de mon oncle. Finalement je senti une main dans mon dos, une main que je reconnaissais qui me détendis, celle de mon oncle Baël… si douce… Il me conduisit jusqu’à une chaise avant de faire une révérence à Astaroth et de partir dans un fin bruie de soi du a son grand kimono comme toujours. Je tournais la tête vers Astaroth en disant

- Vous vouliez me voir mon oncle?

Affolés, certains serviteurs vinrent me rapporter le sommeil agité de mon neveu. Je les engueulais et leur dit de foutre la paix au gamin. Son sommeil avait toujours été agité, comme moi, alors rien de grave ! Mais quand deux imbéciles voulurent faire du zèle et insistèrent, j’expliquais d’une manière un peu salissante pour les murs ma manière de penser. Bon ! Une fois le calme revenu et les murs nettoyés, j’ordonnais la fermeture de mes portes. Il semblait être pari pour un long sommeil, alors je pouvais en faire autant. Mes yeux ensablés de sommeil se fermèrent tout seul, mais au lieu de repos, ce fut un nouveau monde de cauchemars qui s’ouvrit à moi. Plus tôt, Nura m’avait dit vouloir revenir aux Enfers. Pour moi, c’était tout le temps l’Enfer.

A mon réveil, je pris un brunch digne de ce nom, dévorant à belles dents, avant de prendre une douche un peu plus longue qu’à l’accoutumée. Je revêtis mes habits habituels, sauf mon manteau, encore trop chaud pour moi, et attendis Nura, m’étant fait apporter mes dossiers en retard dans la pièce. Enfin, je l’entendis arriver, et Baël (mais qu’est-ce qu’il foutait là celui-là !) le guida jusqu’à une chaise.

-Oui, je souhaitais te voir. J’espère que tu t’es bien reposé. Après tout, tu as pris des vacances, dis-je d’un ton sarcastique. Puisque quand tu es puni le désœuvrement te pèse, j’ai songé, une fois que ta punition sera levée, que tu pourrais pendant un autre mois, l’après-midi, aider à la reproduction des béhémoths dans les enclos prévus à cet effet. Il y a de l’action là-bas, tu ne t’y ennuieras pas ! Le matin, tu viendras me voir, et nous commencerons à t’enseigner l’art du combat. Il semblerait que tu débutes à réussir à te contrôler j’ai entendu dire…Des gardes vont te raccompagner à tes appartements maintenant, si tu n’as rien à ajouter. Je te souhaite une bonne journée mon neveu.


De son côté, Lux avait entendu parler du retour, enfin, du Prince, et s’activait dans sa chambre pour que tout soit parfait pour son retour. Par contre, il se demandait encore si oui ou non il allait rester auprès de lui. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait été cogné. Il avait encore une grosse bosse ! Impossible de travailler pour lui…Il le retenait, et allait lui faire avaler un flacon de poison tient ! (enfin, du tout petit qui lui ferait pas mal…enfin juste un tout petit peu, pour le principe quoi flûte …)

Je me redressais le dos droit et écouta Astaroth, mon visage changea rapidement et mes épaules s’abattures quand il parla de la reproduction des béhémoths… je ravalais ma salive de travers en bégayant un très bien… j’étais mort. Ses saletés étaient vicieuse en plus d’être énorme… je soupirais… parfais! Il voulait que je les fasse reproduire cependant je soulignai que ça serait a MA manière! Puis je me levais et partie, sentant Baël passer a ôté de moi et me souhaiter une bonne journée. Dans tous mes souvenirs je l’avais vu avec un sourire constant sur les lèvres et même éprouver de la douceur, enfin on s’entendait que c’était une autre histoire dès qu’il torturait, c’était connu, le neuvième et dernier cercle sous sa responsabilité était le pire de tous! Moi je commençai à me diriger vers ma chambre accompagné.

Baël s’assis, puisque j’étais là, il n’était pas passé avant moi et il regarda Astaroth avant de dire

- N’est-ce pas bientôt la fête du jeune prince? J’aurais… une petite idée pour la fête du prince cette année, j’en ai parlé aux autres seigneurs pendant que vous étiez partie chercher Nura. Ils semblaient d’accord avec moi. Je compte lui faire prendre ses positions… je pensais qu’il pourrait faire un petit ménage dans nos prison et torturé quelques anges… devant tout le monde, à sa manière… entièrement à sa manière… Vous avez senti vous aussi la bête au fond de lui qui se réveille, n’est-ce pas? Je comptais la libéré cette même journée, pour qu’il prenne la place au trône de Seigneur jusqu’à son retour. Comme cela quand notre frère reviendrais, il y aurait inévitablement une confrontation, et c’est seulement là que nous saurons s’il nous sera réellement utile… qu’en pensez-vous mon frère?

Moi je me fis guidé jusqu’à ma chambre et j’ouvris la porte en donnant congé au guide qui partit et j’ouvris la porte en promenant le bâton au sol… Finalement je touchais un pied, je m’assurai que c’était un pied avec de petite tape du bout de mon bâton et finalement je touchais des cheveux, des vêtements de cuire… lux? Je senti la bosse sur sa tête et je souris pour fermer les yeux et embrasser cette bosse avec douceur en lui disant être désolé et confus de mon geste.

-Fais-le à ta manière si cela te chante ! Tant que tu n’es pas blessé et que les béhémoths se reproduisent, cela me convient, lui dis-je allumant une cigarette avant qu’il ne parte.

Puis ce fut au tour de Baël d’arriver. Mon château était un vrai moulin aujourd’hui ma parole ! Et en plus il venait sans demande d’audience. Son impolitesse n’avait donc aucune limite ? Je le regardais d’un œil mauvais alors qu’il m’expliquait son idée, approuvée par d’autres. En somme, je n’avais plus de marge de manœuvre, sauf celle d’accepter. Enfin, son idée avait le mérite de ne pas être mauvaise.

-Il faudra se préparer néanmoins au cas où il se laisserait complètement aller par sa nature démoniaque. Il peut encore être instable, dis-je en ôtant la cendre dans un cendrier. Ce serait regrettable…Mais d’un autre côté, cela fera fermer leur clapet à certaines mauvaises langues. Je te laisse les détails de l’organisation, je sais que tu excelleras. Conclus-je. Et surtout, je préférais refourguer le bébé à quelqu’un d’autre. Les fêtes n’étaient pas mon fort.


En entendant la porte s’ouvrir, je me tournais pour voir qui s’était. Monseigneur ! Je m’inclinais par réflexe, même s’il ne me voyait pas. C’était toujours plus poli. Ces quelques instants lui suffirent pour combler la distance. Je me tendis quand il me toucha. Il allait encore me cogner contre un objet ? Je pleurais quand il me dit être désolé. Pourquoi il m’avait frappé ? J’avais fait quoi de mal ? Pour lui poser la question, je pris sa main et la posais sur mes joues baignées de larmes.

Baël sourit, content et ce releva en dit que tout avait déjà commencé à être mis en place et lui fit soulever qu’il trouvait toujours un moyen de refourgué aux autres ce qu’il ne voulait pas faire… il se leva ensuite et parti nonchalamment.

Quand je prit lu dans mes bras je le senti trembler légèrement et finalement il porta ma main à sa joue, tremper de larme, je souleva son menton et licha ses joues en disant que j’avais besoin de partir et que s’il aurait été conscient je n’aurais pas pu partir et le faire quitter ma chambre aussitôt arriver aurait été mal vu et très mal prit et je n’aurais pas pu partir. Je lui dis être encore désolé et surprise. Je plaçais sur sa peau un petit papier avec de la colle en lui disant de parler. J’ajoutais que j’étais peut douer en exorcisme alors le sceau serait lever, qu’un peut, pendant quelques heures, donc il pourrait parler, mais pas crier et encore moins parler fort et avant qu’il ne fasse quoi que ce soit je le collais a moi les mains sur ses hanches et je l’embrassais avec gourmandise et fougue content de le revoir, voulant me faire pardonné aussi! Je le soulevais et me dirigea lentement vers un mur plate et le colla, enroulant ses jambes autour de ma taille me frottant contre lui, lui promettant une belle soirée, maintenant que j’avais le droit je ne m’en priverais pas, lui demandant s’il voulait être mon concubin. Qu'il m'appartienne corps et âme, à moi et à moi seul! Je lui mordillait dans le cou aussi commençant a monter la température de mon corps, lui disant de laisser aller sa voix, au moins jusqu’où il pouvait pousser la voix.

Astaroth hocha la tête de satisfaction quand Baël lui annonça que les préparatifs avaient déjà commencé, avant de soulever que si cela ne lui plaisait pas, quant à sa manière de déléguer, eh bien c’était pareil, et qu’il n’avait qu’à aller se faire voir en Eden !


Je l’écoutais donner ses explications. Il aurait pu me le dire, je l’aurais aidé, il était le Prince…là j’étais allé cafter au seigneur Astaroth alors que j’aurais pu le couvrir. Un peu affolé quand il m’apposa son sceau, je le lui dis d’une petite voix, ne pouvant parler plus fort. Je le laissais se faire pardonner. Il n’était pas mauvais en excuse, alors je pourrais encore le laisser un peu mariner, histoire de bien profiter de ses excuses, et les savourer à sa juste valeur. Moi égoïste ? Si peu si peu, j’aimais le plaisir c’était tout. Par contre je fus surpris quand il me parla d’être son concubin. Cela n’était pas courant chez les incubes, nous avions besoin de plusieurs partenaires pour être satisfait. J’essayais de lui expliquer, en restant concentré.

-Mon Prin…ma voix trop aigue disparue. J’haletais et essayais de me calmer. Je…jamais les incubes ne font cela, nous avons…besoin…Ma tête se rejeta un peu en arrière et je fermais les yeux quand je le sentis frotter contre moi, mes jambes nouées contre lui…de plusieurs partenaires pour être…satisfait…Et votre Père…je…je…attaché à luiiii…Le son fut encore coupé. Quelle torture de ne pouvoir s’exprimer…

Finalement lux commença à parler, son inquiétude pour le sceau et aussi me dire qu’il aurait pu m’aider, me couvrir et je secouais la tête en disant que non, cette fois je n’avais voulus impliquer personne avec moi, et surtout pas lui qui avait déjà bien des problèmes à cause de moi. Je savais aussi qu’il me faisait mariner, me faire monter mon plaisir et essayer d’avoir le plus « d’excuse ». Quand je lui demandai s’il voulait être mon concubin, il ronchonna, me disant que les incubes avaient besoin de plusieurs personnes pour être satisfaite t qu’il était attaché à mon père… je grognais assez fort, un grognement qui venait du plus profond de ma gorge. Je le regardais en disant

- Ah que diable ce que tu me raconte la! Je te veux, à moi et à moi seul lux! Je ne te veux pas dans les bras d’un autre! Je serais ton seule client, et au diable mon père il n’est pas la présentement!

Je me frottais encore en lui en prenant ma forme de nephilim irrité par son comportement et mordis son cou et frotta ses flancs et l’embrassant, faisant un balais entre nos langue avant de dire.

- Tu m’appartiens lux, en entier! Tout de toi, entièrement tout.

Je le couchais ensuite sur le lit et tira sur ses piercings en mangeant littéralement sa langue et ses lèvres, mon corps ondulant au-dessus du sien, mon membre dure comme la pierre, mon souffle chaud en lui faisant encore des avances… lui demandant encore d'être mon concubin en lui disant ce qui allait arrivé a ses clients si quelqu'un le touchait et que je n'acceptait pas, prenant d'avantage les traits plus cruel de mon père, et plus possessif.

Ses grognements me terrifièrent, et j’essayais instinctivement de me terrer dans le mur, voulant me fondre en lui. C’est qu’il y avait plus en jeu que de simples relations de plaisir, mais je ne pouvais pas lui dire, même s’il devait s’en douter un peu. Il avait certainement entendu les bruits de couloir et les rumeurs des mauvaises langues. Ma bouche s’ouvrit en grand quand il me mordit, dans un cri silencieux, puis des pleurs silencieux. Je détestais la violence, et les morsures…

Je me mis à hurler en silence quand il prit son apparence de nephilim et menaça mes clients. L’ambiance ne me plus, mais plus du tout. J’étais effrayé, et toutes ses attentions pour me mettre en appétit n’y pourraient rien, même pas ses amusements avec piercings. Cela me faisait même mal. Les incubes étaient faits pour le partage, pas pour être uniques à quelqu’un. Je ne m’en sentirais jamais capable, et je ne savais pas si cela pouvait être dangereux. Et je ferais comment pour mes poisons ? J’étais effrayé, et je tremblais de tous mes membres face à ce jeune Prince que je ne reconnaissais plus. J’essayais en vain de m’exprimer, aucun son ne sortait, et les draps de soie étaient aussi rugueux pour moi que de la bure.

Même sous mes attentions, il ne réagissait pas?! Il me refusait?! Je grognais contre ce refus étant amèrement frustré qu’il me refuse ainsi! Mes yeux bleus étaient devenu vif et mes attentions plus prononcé… vers la douleur. J’étais énervé maintenant, mais pas encore au point de flamber mais au point de torturé, de voir le sang couler! Je grognais en frappant violemment dans le matelas sous ma forme de nephilim. Avant de l’emmailloter dans mes draps de soie pour ne pas qu’il bouge le temps que j’irais chercher quelque petite choses. Je frappais a la porte d’Asmodée en plein action et il l’ouvrit violemment et je lui demandais certaine petite chose et il me regardait de travers quand je lui demandais le plus fort de ses lubrifiants… je lui expliquais que mon jouet refusait de bander et que je comptais bien le faire fondre… lui disant que ça serait une manière de chasseur ma colère, qui semblait lui devenir visible et évidente! Il me demanda quelque seconde et finalement il me ramena un sac que je mit sur mon épaules en le remerciant pour retourner dans ma chambre et détacher lux, avant de le mettre entièrement nu en barrant la porte, mettant la clé après la chaine qui tenais la croix d’Astaroth… mais au moment où j’allais utiliser le lubrifiant j’entendis des bruit derrière ma porte, je m’approchait, des incubes écoutait de l’autre côté de la porte, je souri, débarra la porte, les tira par les cheveux et les firent entré… En pleine colère je sortie mon arme et tuait deux des trois incubes, faisant baigner dans le sang le troisième que je regardais de haut avant de flatter sa joue et de le regarder et de dire d’une façon mielleuse de dire à tous les incubes et démons de bas niveau que le prochains qui oserait dire quoi que ce soit… il était mort sans préavis! Finalement il partit, je me relevais pointa la porte en disant a Lux

- Vas t’en!

Je tremblais mais l’osait bouger quand il m’attacha au lit, de peur qu’il ne se mette à me frapper pour de bon. S’il faisait çà, je savais que je ne sortirais pas vivant de la pièce, mon corps n’étant pas taillé pour résister à de tels coups. Je le regardais partir, et fixais le plafond de la pièce, gémissant et pleurant en silence, me demandant qu’est-ce qu’il allait préparer, quelle était son idée. Quand il revint, avec un sac, il me déshabilla entièrement. J’essayais de demander pitié, mais aucun son cohérent ne sortait, j’avais trop peur pour parler. Et là…Quand il ouvrit la porte sur trois incubes de ma connaissance, et qu’il en tua deux à main nue pour terrifier le troisième, je me terrais au fond du lit avec de grands gestes désordonnés. Quand il me dit de partir en pointant la porte du doigt, je ne me le fis pas dire deux fois. Je rampais doucement sur le lit, le surveillant comme une bête traquée, je récupérais mes affaires et mon Nounours. Je le contournais comme je pu, mais je fus obligé de marcher dans le sang de mes congénères, rampant au sol pour éviter au maximum qu’il ne puisse me toucher et me faire mal. En larmes, j’arrachais le sceau, et marchais jusqu’à ma chambre. Je jetais les habits, je ne serais plus capable de les porter, et je pris une douche bouillante, me lavant avec force jusqu’à faire rougir ma peau. Le gentil petit Maître, le si gentil petit Prince…